Soxia dans la presse dans le cadre d’un PSE

Le 25 juin 2018, sur le site CBanque :

Notre équipe dédiée de Soxia intervient dans ce PSE

"Le groupe américain MoneyGram, spécialiste des transferts d'argent, va supprimer plus de la moitié de son effectif en France, un plan social guidé par des raisons financières uniquement, ont dénoncé lundi des représentants du personnel.

Le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) lancé pour « motif économique » prévoit la fermeture de 20 agences sur 36 et la suppression de 89 emplois occupés sur 173, indique la direction dans des documents internes consultés par l'AFP. Avec « plus de 5 millions d'euros de pertes cumulées entre 2015 et 2017 », « le réseau d'agences souffre d'un déficit de compétitivité structurelle », justifie la direction de MoneyGram France. Avec la restructuration, « dès 2019, le résultat économique serait équilibré », écrit-elle.

Le plan aura « des conséquences désastreuses » pour les salariés, « trahis » alors « qu'aucun péril n'existe sur la compétitivité de l'activité des agences détenues en propre », soutient la CFDT dans un tract. La numérisation des processus avancée par la direction n'est « qu'un prétexte à la recherche de la meilleure rentabilité et du plus grand profit », selon elle.

Absence de « motif économique légal à ce projet »

Le syndicat s'appuie sur les conclusions d'un cabinet d'experts mandaté par le comité d'entreprise. Dans son rapport, consulté par l'AFP, le cabinet dépeint « un choix de gestion (...) et non pas la conséquence d'un marché en berne ». « Le groupe a bien un intérêt financier à restructurer ses activités dans le monde et en France dans une logique de recherche d'un plus grand profit, mais cela ne saurait donner un motif économique légal à ce projet », est-il écrit.

La grande majorité du personnel était en grève lundi pour peser sur les négociations sociales liées au PSE, théoriquement closes mardi, a indiqué à l'AFP Mbapandza Ahamada, de la CFDT. « L'entreprise se porte bien » mais les mesures sociales sont insuffisantes, a ajouté Samir Hini, élu (sans étiquette) au comité d'entreprise.

 

Pour l'indemnité supra légale de licenciement, par exemple, un salarié avec « 8 ans d'ancienneté va toucher 7.000 euros », a-t-il commenté".

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