La consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise vient se substituer à l’examen annuel des comptes qui n’existe plus. Dans les 2 cas, il s’agit de comprendre votre entreprise, surtout ses résultats et ses marges.
Les 2 autres consultations annuelles sont :
En tant que membres élus du Comité social et économique (CSE), vous êtes consultés chaque année (sauf accord) sur la situation économique et financière de votre entreprise et vous devez rendre un avis.
Dans le cadre de cette consultation comptable et financière, vous pouvez vous faire assister par l’expert-comptable de votre choix ; la mission est intégralement financée par l’employeur.
Comme nous l’avons écrit, cette consultation vient en remplacement de l’examen annuel des comptes de l’entreprise, également appelée « audit des comptes de l’entreprise » (abus de langage) et des prévisionnels.
La consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise la remplace définitivement. Il n’est donc plus possible de faire un « examen annuel des comptes de votre société » comme avant avec une partie financière et une partie sociale.
Les 2 interventions étant un peu différentes, pensez à définir en amont vos besoins. Par exemple, la consultation sur la situation économique n’aborde pas de façon approfondie la partie sociale. Si vous souhaitez une analyse sur la partie sociale, il convient maintenant de se pencher sur la consultation sur la politique sociale. Si vous vous interrogez sur la situation sociale future, il faudra plutôt aller sur la consultation sur la stratégie.
Outre l’analyse des états financiers, le premier intérêt de cette consultation est :
« Le CSE a pour mission d’assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’entreprise, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production ». L. 2312-8
Le CSE est consulté sur les questions portant sur l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise :
– les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs
-son marché
-les enjeux de son groupe parfois coté
– la modification de son organisation économique ou juridique
– l’introduction de nouvelles technologies
– les conditions d’emploi, de travail peuvent être concernées mais de façon plus large car elles sont intégrées dans la politique sociale
Cette consultation comptable et financière prend toute son importance puisque d’un simple droit à information sur les comptes de l’entreprise, les élus du comité social et économique doivent désormais rendre un avis sur la question. Cet avis doit, in fine, défendre les intérêts des salariés. Pour cela, une fois par an, après la clôture des comptes, le passage du Commissaire aux Comptes (CAC) et l’assemblée générale des actionnaires, les états financiers doivent être transmis aux élus du CSE.
La consultation annuelle sur la situation économique et financière de l’entreprise porte aussi sur la politique de recherche et de développement technologique de l’entreprise, y compris sur l’utilisation du crédit d’impôt pour les dépenses de recherche.
Important : il est d’ordre public de consulter le CSE sur la situation économique et financière. Aucun employeur ne peut s’affranchir de consulter le CSE sur ce point.
Autre point important : l’avis du CSE sera communiqué à l’organe dirigeant l’entreprise. Cet élément donne du relief à votre avis qui doit être détaillé et ne pas se cantonner à un avis positif ou négatif (ce qui ne sert pas à grand chose).
Enfin, s’il existe une bonne raison pour toutes les entreprises de faire cette consultation :
La consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise porte également sur la politique de recherche et de développement technologique de l’entreprise, y compris sur l’utilisation du crédit d’impôt pour les dépenses de recherche.
« A noter qu’à défaut de procéder à cette consultation, les aides publiques en faveur des activités de recherche et de développement technologique sont suspendues » selon l’article L. 2312-68.
Des questions sur vos missions, votre mandat et la législation sociale ? Nous vous proposons :
notre expertise dans le cadre des missions légales pour les 3 consultations annuelles du CSE (stratégie, situation économique et politique sociale)
la tenue de votre comptabilité et la sécurisation de votre gestion et vos décisions
un soutien juridique personnalisé tout au long de votre mandat
La loi Macron a changé l’expression « consultations annuelles du CSE » par l’expression « consultations récurrentes ».
La différence est simple, avant elles étaient obligatoires chaque année. Depuis 2017, ces 3 grandes consultations sont largement « aménageables » par accord. La périodicité maximale peut être de 3 ans. Par contre, en l’absence d’accord les consultations sont annuelles.
Nous vous conseillons d’être vigilants sur ces points : souhaitez vous qu’on vous explique vos chiffres, les modifications économiques, juridiques et financières 1 fois tous les 3 ans ? Pouvez vous ne donner votre avis sur la partie sociale que tous les 3 ans ? Concernant la stratégie, il parait difficilement concevable de comprendre et d’anticiper l’avenir si vous n’avez que des informations tous les 36 mois.
Réfléchissez bien aux conséquences futures de ce choix, qui peut vous rendre aveugle et rendre aveugles les élus suivants… pourquoi ne pas rester sur le minimum légal ?
L’article L2312-25 du Code du travail stipule qu’en vue de la consultation récurrente sur la situation économique et financière de l’entreprise, l’employeur met à la disposition du CSE, à défaut d’accord :
« 1°Les informations sur l’activité et sur la situation économique et financière de l’entreprise ainsi que sur ses perspectives pour l’année à venir. (…) ;
2° Pour toutes les sociétés commerciales, les documents obligatoirement transmis annuellement à l’assemblée générale des actionnaires ou à l’assemblée des associés, notamment le rapport de gestion prévu à l’article L. 225-102-1 du code de commerce qui comprend les informations relatives à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, les communications et les copies transmises aux actionnaires dans les conditions prévues aux articles L. 225-100 à L. 225-102-2, L. 225-108 et L. 225-115 à L. 225-118 du code de commerce, ainsi que le rapport des CAC.
Le conseil peut convoquer les CAC pour recevoir leurs explications sur les différents postes des documents communiqués ainsi que sur la situation financière de l’entreprise ;
3° Pour les sociétés commerciales mentionnées à l’article L. 232-2 du code de commerce et les groupements d’intérêt économique mentionnés à l’article L. 251-13 du même code, les documents établis en application du même article L. 251-13 et des articles L. 232-3 et L. 232-4 dudit code. Ces documents sont réputés confidentiels, au sens de l’article L. 2315-3 du présent code ;
4° Pour les entreprises ne revêtant pas la forme de société commerciale, les documents comptables qu’elles établissent ;
5° Les informations relatives à la politique de recherche et de développement technologique de l’entreprise. »
Cet article énumère les éléments à mettre à disposition des élus du CSE. Certains sont clairement listés comme le rapport de gestion et le rapport des CAC. D’autres paraissent logiques comme les documents comptables (que les entreprises soient commerciales ou pas). Il ne faut pas oublier les prévisionnels.
La consultation sur la situation économique porte également sur la politique de recherche et de développement technologique de l’entreprise, y compris sur l’utilisation du crédit d’impôt pour les dépenses de recherche.
Ainsi, la direction ne met à disposition des élus du CSE que des informations d’ordre général. En aucun cas les comptes de votre entreprise sont confidentiels (on peut les trouver sur internet et au greffe moyennant quelques Euros).
Ce point est important, souvent nous rencontrons des élus qui sont allés dans une assemblée (actionnaire ou Conseil d’Administration). Ils ont les documents et parfois sans pouvoir les diffuser aux autres élus ou parfois ils doivent les partager avec les autres élus … Ce n’est pas valable, il faut que tous les élus du CSE reçoivent l’information de la direction. Cette information doit être complète.
Il est préférable d’avoir une présentation spéciale réalisée par votre directeur ou par votre directeur général. Si ce n’est pas le cas, pensez à le demander.
La BDES (base de données économiques et sociales) doit rassembler les éléments pour la consultation. Cette disposition est d’ordre public, il ne peut y être dérogé. Les élus doivent être informés de la mise à disposition des documents dans la BDES.
En l’absence de tout accord, l’architecture, l’organisation, le contenu de la base de données économiques et sociales et les modalités de son fonctionnement, notamment les droits d’accès, sont ceux mentionnés à l’article L 2312-36 du Code du travail, qui est donc le contenu obligatoire et minimal.
Important : la BDES doit être régulièrement mise à jour (donc plusieurs fois dans l’année). Elle doit être accessible en permanence aux élus (DP, DS, élus du CSE).
Vous devez à minima trouver :
Même si ce n’est pas listé, avoir des éléments sur le niveau de dettes et de capitaux propres parait être la base.
Recevoir la liasse fiscale est un bon début mais il est insuffisant (cf l’article R 2312-8).
Au-delà des chiffres, avoir une explication en réunion de votre Directeur administratif et financier parait être le minimum. Ainsi, vous pourrez poser toutes vos questions et il est le seul apte à vous répondre (évitez les présentations financières par un RH qui est moins compétent).
Ces informations financières, économiques et sociales portent sur les deux années précédentes et l’année en cours et intègrent des perspectives sur les trois années suivantes. Ensuite, vous aurez à réaliser votre propre analyse économique et financière de votre société.
Important : ces éléments viennent à la fin de l’exercice, nous vous conseillons comme l’indique la loi de demander tous les trimestres : l’évolution des commandes et les retards de paiement des cotisations sociales.
Le délai de consultation du CSE court à compter de la communication par l’employeur des informations prévues par le Code du travail pour la consultation ou de l’information par l’employeur de leur mise à disposition dans la base de données économiques et sociales.
S’il estime ne pas disposer d’éléments suffisants, le CSE peut saisir le président du TJ statuant en la forme des référés, pour qu’il ordonne la communication par l’employeur des éléments économiques et financiers manquants. Le juge statue dans un délai de huit jours.
Un avis séparé par consultation parait être le plus simple et le moins lourd. Si dans la même réunion de CSE, votre direction vous présente la situation économique et financière, la stratégie et la politique sociale … prévoyez 2 à 3 jours de réunion.
Séparer les 3 consultations du CSE semble être plus digeste et vous permettra de focaliser sur un seul thème.
Selon l’Ordre des Experts comptables :
• « la mission d’examen des comptes annuels est la plus importante et la plus régulière des missions légales de l’expert-comptable du comité d’entreprise » (Guide des missions de l’expert-comptable version de 2012).
• « Les élus qui souhaitent aller plus loin dans l’information économique et dans la compréhension des données comptables de leur entreprise commencent généralement à faire appel à un expert-comptable pour comprendre les comptes de l’entreprise et son environnement lors de leur examen annuel« .
Bien que cela porte sur l’ancienne version de l’intervention, ces concepts sont toujours valables dans le cadre de la consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise.
L’expert-comptable doit vous apporter des analyses et des avis indépendants pour vous expliquer votre environnement, les problématiques de votre marché, les solutions apportées… L’expert-comptable est une profession très règlementée avant une déontologie forte. Notre déontologie professionnelle sert de cadre dans les analyses effectuées dans les conseils formulés. Nous nous appuyons uniquement sur des données chiffrés et des faits établis dans un souci d’objectivité et de transparence.
Notre intervention doit permettre d’établir un dialogue constructif entre les élus représentants les salariés et la direction. Nous devons vous accompagner tout au long de la consultation au moins jusqu’à l’avis en vous apportant un décryptage c’est à dire une aide à la lecture et un conseil face au regard de la direction. Parfois, il nous est reproché d’avoir un biais salarié mais c’est aussi un éclairage important à avoir. Cet éclairage est souvent absent.
Qui ?
Le CSE ou le CSE central
La fréquence :
1 fois par an sauf accord
Financement :
L’entreprise à 100%
L’expert-comptable doit être accessible et accompagner le CSE afin de répondre à toutes ses interrogations des élus. N’hésitez pas à les poser en début de mission !
En effet, l’objectif du diagnostic comptable et financier réalisé par l’expert-comptable dans le cadre de cette consultation est avant tout de :
• Rendre intelligible la situation économique et financière de l’entreprise aux membres élus du CSE ;
• Traduire en langage clair et accessible à des non-spécialistes, toutes les données comptables, économiques et financières transmises par votre direction, comme par exemple :
o Apprécier le partage de la valeur ajoutée entre les différents acteurs de l’entreprise : salariés, état, actionnaires (dividendes) et banque
o Ou encore comprendre l’utilisation de la trésorerie
• Déchiffrer les mécanismes de l’information financière ;
o Comprendre la formation du résultat de l’exercice et son affectation
o Si votre entreprise appartient à un groupe, de comprendre les mécanismes des refacturations et des flux intragroupe (convention de trésorerie, prix de transfert, remontée des dividendes etc.)
Le rôle de l’expert-comptable du CSE est d’apporter un regard critique et objectif sur les éléments financiers communiquées et ainsi de permettre aux élus de poser les bonnes questions.
Afin d’établir son rapport d’expertise économique, l’expert-comptable du comité social et économique peut demander à votre direction toutes les informations qu’il estime nécessaires à la conduite de sa mission légale.
Et si votre entreprise est filiale d’un groupe, l’expert-comptable du CSE a même accès aux comptes consolidés de la société mère, de la holding mais aussi sur certaines sociétés sœurs voire des filiales. cliquez ici. Votre société ou vos dirigeants peuvent difficilement refuser de les transmettre (cliquer ici).
En effet, l’Expert-Comptable est seul juge de l’utilité des documents économiques, financiers, sociaux et juridiques dont il réclame la communication pour l’exécution de sa mission cliquer ici.
Par conséquent, nous avons une très grande latitude dans les documents que nous pouvons demander à votre direction pour apprécier la situation de votre employeur.
Le Code du travail nous le permet : « Pour opérer toute vérification ou tout contrôle entrant dans l’exercice de ses missions, l’expert-comptable a accès aux mêmes documents que le commissaire aux comptes de l’entreprise ».
L’expert-comptable a donc accès à une panoplie d’informations économiques et financières que le CSE n’obtiendrait pas s’il formulait la demande à la direction.
Notre intervention commence par l’écriture d’une lettre de mission réfléchie et réalisée en collaboration avec les élus.
Lorsqu’il est nommé dans le cadre de la mission d’expertise sur la situation économique et financière (ancien examen annuel des comptes), le rôle de l’expert du CSE n’est pas de contrôler les comptes de l’entreprise (ils ont déjà été certifiés par un commissaire aux comptes).
En effet, l’expert-comptable retraite et analyse les informations comptables et financières mais n’effectue pas une deuxième révision des comptes pour le comité social et économique.
Dans ce sens, en notre qualité d’expert, nous allons mener une étude qui porte sur 4 ans pour :
• Comprendre la constitution des comptes de votre entreprise,
• Regarder toutes les dépenses et les charges dont la sous traitance, l’intérim
• Etudier le niveau de votre chiffre d’affaires et les produits,
• Comprendre le niveau de rentabilité à travers notamment le suivi de l’EBE, l’EBITDA
• Étudier les transferts entre les sociétés et les refacturations intragroupes (pour plus d’éléments cliquez ici),
• communiquer le niveau des dividendes par rapport aux résultats, réserves et capitaux propres
• Etudier l’évolution de la trésorerie
• Décrypter les comptes consolidés du groupe et filiales que détient votre entreprise.
L’objectif de notre intervention sur les comptes de l’entreprise est d’anticiper le plus tôt possible les éventuels problèmes qui peuvent surgir dans la gestion de l’entreprise et permet le cas échéant de déclencher un droit d’alerte et essayer d’éviter un PSE (cliquer ici).
Compte tenu de la « technicité » des informations fournies dans le cadre de la consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise, la majorité des élus se sent vite dépassée et rencontre des difficultés pour :
• Analyser les documents comptables et financiers transmis : comment analyser ce type de documents si les membres du CSE n’ont pas de formation comptable ?
• Interpréter les chiffres avec une vision plus « sociale » et plus « humaine » : nous devons faire parler les chiffres afin que vous les compreniez
• Obtenir des informations plus détaillées : la direction vous présente des données comptables d’ordre général, aucun détail de compte n’est transmis. Il est très difficile de comprendre les comptes qu’avec un bilan et un compte de résultat
• Rendre un avis éclairé : comment donner un avis lorsqu’on ne maîtrise pas vraiment l’environnement économique et financier de l’entreprise ?
Compte tenu de la complexité de cette consultation et de l’ampleur de ses enjeux, l’article L. 2315-88 du code du travail offre au comité social et économique la possibilité de recourir à un expert-comptable de son choix afin de l’assister dans le cadre de la consultation économique et financière.
Au final, l’expert-comptable vous remet un rapport détaillé, simple et compréhensible. Il présente ses conclusions en séance plénière, ce qui doit ouvrir un dialogue avec la direction.
L’expert-comptable permet de rééquilibrer les rapports de force dans l’entreprise afin que vous puissiez plus facilement négocier avec votre direction.
Mission qui de surcroît est intégralement financée par votre employeur.
Pour aller plus loin, cliquez ici
C’est sur la base de ce rapport d’expertise que vous allez pouvoir très facilement :
• Apprécier de manière indépendante la situation de votre entreprise dans son environnement ;
• Comprendre les orientations économiques et financières de votre direction (en particulier si vous êtes dans un groupe).
• Anticiper les éventuels problèmes que pourrait connaitre votre société à court et moyen terme
• Engager un dialogue constructif avec les dirigeants de votre l’entreprise,
• Formuler toutes les observations utiles,
• Interpréter les chiffres pour défendre les intérêts des salariés.
Par ailleurs, c’est dans le cadre de cette analyse des comptes de l’entreprise que nous pourrons procéder à la vérification du calcul de la participation versée aux salariés et de remonter d’éventuelles anomalies.
La consultation économique et financière de l’entreprise est obligatoire et annuelle. Elle fait partie des prérogatives économiques des élus du CSE.
En tant qu’élus, vous êtes rarement à plein temps représentant des salariés. Vous avez une grande partie de votre journée occupée par votre métier qui est souvent éloignés du domaine comptable ou financier. Vous n’avez pas 4 ou 5 heures à passer à étudier les éléments financiers et comptable de votre entreprise, des réunions voire des PV ou de la comptabilité du CSE (selon votre rôle). Le Code du Travail vous permet de déléguer ces points à votre expert-comptable qui possède ces compétences, une bonne expérience et une connaissance solide de votre secteur d’activité.
Au delà de l’explication et la transmission des clés de compréhension de votre entreprise, il doit aiguiser votre esprit critique.
Cette intervention doit vous former sur les montages financiers parfois complexes, les termes financiers et techniques. Elle vous permet de compléter vos connaissances, et surtout de devenir plus autonome.
Notre proximité est le premier atout que nous avons et que doit avoir un expert-comptable. La réactivité et l’écoute sont aussi la clef d’une intervention réussie notamment au début. Notre intervention débute toujours par un échange avec tous les membres du CSE, pour comprendre vos souhaits, votre situation, vos préoccupations, ainsi que la situation économique et financière de l’entreprise mais aussi comprendre pourquoi vous voulez l’intervention d’un expert-comptable.
Ce premier long contact va nous permettre de construire ensemble la lettre de mission. Chacune de notre lettre de mission et de nos rapports sont personnalisés selon vos attentes et vos souhaits.
Ensuite, nous recevons de la part de la direction l’ensemble des informations qui nous semble utiles.
Au cours de notre mission, nous sommes amenés à échanger avec vous sur le déroulement de la mission.
Une fois le rapport rédigé, il vous sera présenté en réunion préparatoire afin de vous l’expliquer en détails et répondre à vos interrogations.
Enfin, nous présentons le rapport en séance plénière (élus + direction) dans le but d’ouvrir un dialogue positif et constructif…
Notre souhait final est de vous contenter et pourquoi continuer la collaboration dans le futur.
La désignation de l’expert-comptable doit être réalisée en séance plénière ordinaire ou extraordinaire.
Elle doit absolument suivre 3 étapes :
1- inscription à l’ordre du jour du CSE : vous devez indiquer votre volonté de faire appel à un expert-comptable. Pensez à aider votre secrétaire sur ce point
2- au cours de la séance, il faut faire 2 votes :
Vous votez à la majorité (l’employeur n’a pas à voter)
Vous votez à la majorité (l’employeur n’a pas à voter)
Faites figurer le résultat des 2 votes dans le PV de la réunion. Notez aussi, les éventuelles remarques et les objections de votre direction.
Notre cabinet :
Depuis près de 20 ans, Soxia intervient exclusivement auprès des représentants du personnel (CSE/CE).
Nos consultants (confirmés / expérimentés) ont divers parcours et profils : expertise-comptable, juristes, économistes, industriel, représentants du personnel. Ils sont à même de répondre à l’ensemble de vos interrogations.
Vous avez une question, n’hésitez plus :
01 30 09 89 09
Ou, vous pouvez nous contacter avec le formulaire suivant :